L’histoire des systèmes d’exploitation est marquée par une compétition acharnée et des avancées technologiques considérables. Depuis les premiers pas de l’informatique personnelle, certains géants se sont distingués, façonnant l’expérience utilisateur et le paysage informatique mondial. À l’aube des années 80, Microsoft a lancé MS-DOS, un précurseur qui a pavé la voie à Windows, devenant rapidement le standard sur PC. Parallèlement, Apple a introduit son propre système avec l’interface graphique Mac OS. Avec l’émergence d’Internet, des systèmes d’exploitation comme Linux ont gagné en popularité, attirant les adeptes de l’open-source. Jusqu’en 2019, ces acteurs ont constamment évolué, proposant des innovations pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs et maintenir leur position dominante sur le marché.
L’évolution des systèmes d’exploitation : de leurs origines à leur domination
La trajectoire des systèmes d’exploitation s’est inscrite dans une dynamique de développement continu, où le software est devenu le coeur battant des ordinateurs. Dès l’aube de l’informatique, Microsoft a imprimé sa marque avec Windows, un système d’exploitation dont chaque nouvelle version a repoussé les frontières de ce que nous considérons comme standard aujourd’hui. L’interface conviviale et la compatibilité matérielle ont fait des systèmes d’exploitation Windows la référence pour des générations d’utilisateurs. À travers ces avancées, Microsoft n’a pas seulement développé un produit ; il a façonné une industrie.
Tandis que Microsoft dominait le marché des PC, Apple a cultivé son propre jardin, créant un univers où le matériel et le logiciel s’harmonisent dans une élégance fonctionnelle. Leurs systèmes d’exploitation, bien que moins répandus que ceux de Microsoft, ont établi une norme en matière d’expérience utilisateur, d’esthétique et de stabilité. IBM, de son côté, a orienté son expertise vers les systèmes d’exploitation professionnels, consolidant sa position dans le secteur des entreprises avec des solutions axées sur la robustesse et la sécurité.
En juin 2019, les données étaient claires : Les 3 systèmes d’exploitation les plus utilisés reflétaient la diversité et la spécialisation du marché. Windows, avec sa prévalence sur le marché des ordinateurs personnels et professionnels, maintenait sa suprématie. Apple, avec son macOS, poursuivait sa quête de l’excellence, ciblant des utilisateurs prêts à payer pour une intégration sans faille et une interface utilisateur intuitive. Linux, bien que moins visible sur le marché grand public, s’était imposé comme un pilier incontournable dans le domaine des serveurs et de l’informatique de pointe grâce à sa flexibilité et sa sécurité.
Les leaders du marché des systèmes d’exploitation jusqu’en 2019
Dans le palmarès des acteurs majeurs, Microsoft se distingue avec une avance considérable en termes de parts de marché grâce à son système d’exploitation Windows. Le géant de Redmond a su, au fil des décennies, s’adapter aux besoins changeants des utilisateurs tout en capitalisant sur sa position de précurseur. Son chiffre d’affaires, se chiffrant en milliards de dollars, témoigne de cette réussite éclatante. Apple, de son côté, s’est taillé une part de choix, moins par la quantité que par la qualité et l’intégration de ses logiciels et matériels, fidélisant une clientèle prête à investir dans un écosystème fermé mais hautement optimisé.
Google, quant à lui, a révolutionné le marché avec son système d’exploitation Android, devenant le leader incontesté sur le marché des smartphones. Cette omniprésence sur les appareils mobiles a propulsé l’entreprise au rang de figure incontournable, détenant une part de marché qui rivalise avec celle des ordinateurs de bureau et portables. La synergie avec le marché du cloud, où Google s’illustre aussi, ouvre la voie à des perspectives d’intégration et de services croisés, renforçant ainsi son emprise sur le secteur technologique.
Le contexte européen et français mérite une attention particulière, car la question de l’abus de position dominante s’y pose avec acuité. Les institutions européennes, attentives aux mouvements de ces géants, ont à plusieurs reprises sanctionné des pratiques jugées anticoncurrentielles, notamment dans le secteur du cloud computing et de la cybersécurité des entreprises. Les enjeux de souveraineté numérique et de protection des consommateurs restent donc au cœur des préoccupations, dans un marché où les leaders sont aussi les gardiens des données de milliards d’individus.